Lovina
Les boutiques, bars et autres infrastructures touristiques n'occupent pas le devant de la scène comme à Sanur ou Kuta. On vous harcèlera de propositions d'excursions pour voir les dauphins ou faire de la plongée et pour acheter des sarongs, mais la pression mercantile y est moins forte qu'à Kuta. C'est une étape très appréciée des voyageurs. Les plages sont couvertes de sable volcanique noir. Leur aspect n'est pas aussi séduisant que sur la côte sud, mais leur propreté est impeccable et l'on s'y promène sans problème. Les couchers de soleil n'ont rien à envier à ceux de Kuta et dans l'embrasement du ciel apparaissent à l'horizon les lumières des bateaux de pêche. Le logement Nous avons séjourné dans la région de Kalibukbuk qui est "centre" de Lovina. Le plus proche de la plage, le Rini Hotel (,& 23386), extrêmement propre tenu, loue un choix de chambres confortables à partir de 25 000 rp ; le restaurant est bon et familles et enfants y sont les bienvenus. Les restaurants Distractions |
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Certains témoignages font état d'une diminution du nombre de dauphins participant aux ébats matinaux, due sans doute à la présence d'un public croissant. Déclin saisonnier et temporaire ou disparition à plus long terme, difficile à savoir. |
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La plongée de profondeur sur le récif n'offre rien de particulier mais c'est un bon site pour les débutants. Spice Dive (la 23305) est le seul organisme local autorisé à of' ganiser des cours de plongée pour débutants aux normes PADI, CMAS ou BSA. Il est installé dans de nouveaux locaux, du côté sud de la route près du restaurant Johni's. Ses propriétaires, Imanuel et Nancy, sont très accueillants et sauront vous renseigner utilement. Ils proposent une plongée d'initiation et, pour les plongeurs certifiés, des sorties vers le récif de Lovina (à partir de 45 $US), vers l'épave de Tulamben à Amed (55 $US) et vers l'île de Pulau Menjangan, dans le parc national de Bali Barat (60 $US). Tarif inférieur si vous partez à six. |
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Après l'excursion pour les dauphins, foncez pour les sources d'eau (air panas) qui se situent à une courte distance du monastère Banjar, à l'ouest. Après avoir acquitté votre billet au guichet (400 rp), vous traversez un pont et atteignez les bains. Cabines pour se changer, sous le restaurant, sur la droite. De nombreuses échoppes vendent des articles de bains (maillots, sandales, T-shirt, ...) à des prix défiants toute concurrnce. A ne pas manquer ! Huit nagas sculptés (serpents mythologiques) crachent l'eau d'une source chaude naturelle dans un premier bassin qui se déverse par la bouche de cinq autres nagas dans un second bassin plus grand. Dans le troisième, l'eau chute d'une hauteur de 3 m, garantissant un vigoureux massage. L'eau est légèrement sulfureuse et d'une douce chaleur qu'on appréciera mieux le matin ou en fin d'après-midi. Le port d'un maillot de bain est obligatoire, et il est interdit de se savonner dans les bassins (douche en plein air à proximité). Dans ce cadre parfaitement aménagé, on évolue parmi des plantations tropicales. Le restaurant, une réussite de l'architecture balinaise moderne, n'est pas trop cher et sert de la bonne cuisine indonésienne. Si vous n'êtes pas motorisé, faites-vous déposer à l'embranchement vers Banjar (après Banjar Tega). Au carrefour, des motos vous emmèneront aux air panas moyennant 500 rp. Des sources, vous pouvez aller à pied au monastère puis redescendre vers la route. |